Bonjour à toi qui vient me lire cette semaine, nous repartons pour un nouvel article de notre défi des 12 semaines !

Le dernier article était une proposition de découverte des émotions. Cette semaine, ma source d’inspiration et de réflexion est la tendresse. Il est vrai qu’il est, possible qu’on ne perçoive pas de suite son rôle quand on s’intéresse au développement personnel ou lorsque l’on cherche à changer sa vie vers une vie plus harmonieuse. Mais, j’ai observé que c’est une voie possible, si et seulement si on a envie se lancer et se laisser gagner par l’expérience !

Cette notion peut aussi paraitre à contrecourant, aux vues de la situation épidémiologique de ses dernières années, mais selon moi, elle reste un sujet primordial sur lequel il est intéressant de se pencher !

Mon inspiration vient de la citation de Grégoire Lacroix

Le plus court chemin du plaisir au bonheur passe par la tendresse

Cela m’a rappelé une expérience récente avec la découverte du Tao. Ce séminaire était une description et une introduction à cette philosophie. Tao signifie « chemin » et consiste à un ensemble de préceptes pour atteindre un état d’harmonie et de bonheur. Un des aspects du séminaire traitait de la tendresse, en tant que moyen pour vivre en harmonie, mais aussi reconnaitre l’autre dans les efforts qu’il fait.

« Vivre sans tendresse on ne le pourrait pas »

Commençons par une proposition de définition par Larousse :

Sentiment tendre d’amitié, d’affection, d’amour qui se manifeste par des paroles, des gestes doux et des attentions délicates.

Cette dernière s’attache au geste mais pas à la portée de celui-ci. La tendresse se traduit aussi dans le regard, la voix, le respect de l’autre, mais aussi par la délicatesse et l’attention portée aux besoins d’autrui.

Selon le psychologue Alain Delourne, elle unifie les dimensions physique, psychique et affective, elle sécurise et confirme le sentiment d’exister. Elle permet si on est pleinement présent à soi et l’autre, que presque aucun mot ne soit nécessaire, tellement les sentiments sont purs.

Bénéfice de la tendresse

Ces dernières années, ce sentiment commence à être bien étudié et on peut la percevoir selon différents aspects.

Au niveau de notre corps, La tendresse permet une libération d’hormones dans le sang, notamment de l’hormone de la tendresse l’ocytocine. Cette dernière permet de réduire le rythme cardiaque et la tension artérielle. La dopamine et l’endorphine agissent sur le bien-être et la sensation de bonheur. Ce cocktail d’hormones peut être efficace contre une petite baisse de moral ou de stress passager.

Personnellement, je l’utilise avec mes enfants quand il y a des moments de tensions. Je commence toujours par un câlin, pour essayer de les rassurer avant de chercher entamer un dialogue. Ce n’est pas toujours facile, mais peut être efficace. Cela a souvent fonctionné pour nous. J’ai été surpris d’observer qu’il suffit parfois d’un geste tendre pour que l’angoisse soit levée, et ca marche aussi pour les adultes

Pouvoir sous-estimé du toucher et être toucher

La tendresse ne se simule pas. De façon intuitive, on rejettera un geste ou une caresse, si celui-ci ne se fait pas de façon sincère. Personnellement, je trouve qu’il s’agit de faire preuve d’empathie et d’ouverture que de donner à l’autre de la tendresse. Il s’agit d’être vrai avec soi-même avant tout , mais aussi avec ce que l’on ressent.

A partir de là, la Tendresse sera ce qui permet de rendre possible autre chose, ce n’est qu’une étape dans la découverte de soi.

J’ai aussi lu en préparant cet article, que selon le psychiatre et psychanalyste britannique John Bowlby, connu pour ses travaux sur l’attachement et la relation mère-enfant, le toucher et la tendresse sont des besoins humains innés. On a vu que depuis quelques années, on met en avant des techniques telles que l’haptonomie, le cododo ou le peau à peau afin d’apaiser et rassurer le nouveau-né et le parent !

Le rôle de la tendresse dans le renforcement des défenses immunitaires est aussi démontré, notamment par Sheldon Cohen de l’université de Carnegie-Meelon de Pittsburg. Il préconise même de faire 5 à 10 minutes de câlins par jour pour augmenter la résistance au virus saisonniers.

Relation aux autres

Une autre chanson bien connue, et que ma fille de 10 ans adore chanter : la tendresse de BOURVIL. Il y fait une apologie de la tendresse, « Mais vivre sans tendresse, Il n ́en est pas question »

La tendresse est pour chacun d’entre nous, petits ou grands, femmes ou hommes, une des conditions de notre équilibre psychique. Elle suppose qu’on soit tendre avec nous même, mais aussi qu’on ait une lucidité à l’égard de la difficulté de l’existence. Cela demande aussi parfois de choisir un environnement ou cela puisse s’effectuer.

La tendresse est un acte qui se traduit par de l’affection et de l’empathie au sein de nos relations sociales.

Au niveau sociétal, vous avez déjà entendu parler du mouvement FREE HUGS qui est une proposition totalement gratuite de partager d’offrir des câlins a des inconnus dans la rue créée en 2004 à Sydney. Il existe même, la journée mondiale du câlin le 21 janvier.

Ces mouvements tendent à faire changer d’échelle nos relations sociales. On est tendre avec nous même, après avec notre entourage pour créer une harmonie au sein de la cellule familiale. Cette harmonie peut encore s’étendre, à notre quartier, commune ou ville. Ce que j’apprécie dans ces mouvements est le fait que ca soit, « en théorie » du bonheur partagé.

Cela existait, bien sûr, avant que les épidémies de virus limitent cela au niveau sociétal. Pour ma part, heureusement qu’il existe ma cellule familiale, ma femme et la nature

La tendresse et la nature

Ce sentiment peut aussi se retrouver dans notre rapport à notre environnement naturel. Dans la sylvothérapie, on retrouve les mêmes bienfaits. Originaire du Japon, cette pratique désigne un ensemble de technique de soin effectué au contact des arbres. Selon plusieurs études, la sylvothérapie a de réelles vertus : renforcement du système immunitaire, réduction du stress, de la pression artérielle et du risque de dépression.

Proposition d’actions

Parfois, la peur et pudeur nous empêchent d’exprimer notre tendresse à nos proches. Il existe de la pudeur et de la retenue affective dans nos relations aux autres, et certainement justifier. Ceci étant la proposition que je vous fais est de faire le tri entre nos croyances, notre héritage et nos élans.

En effet, j’ai moi-même vécu dans une famille ou la tendresse n’était pas monnaie courante, depuis mes expériences de vies, j’ai vu les bienfaits que cela pouvait avoir sur moi et sur les autres, des mots ou des gestes tendres. Cette tendresse a pris encore une autre forme quand j’ai eu mes enfants, ou là, leur élan naturel est de se blottir contre ses parents.

Le bonheur de la chaleur des bras rapproche et apaise les âmes. Essayez si vous vous en sentez, ca peut faire du bien !!