Salut à toi,

Ça fait déjà 2 semaines que j’ai pas posté ici. La fin juillet et le début août sont des mois très remuant pour nous. Mais c’est avec plaisir que je reviens avec Ma petite philosophie du Bien être .J’aimerai partager avec toi une réflexion autour de la confiance en soi, de la passivité et de l’expression de son vrai potentiel.

Passivité : découverte de soi.

Cette semaine ce qui a attiré mon attention c’est un travail que j’effectue actuellement autour de la confiance en soi, et surtout de ma propre valeur. Cela m’a rappelé cette citation du Dalai Lama:

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayer de dormir avec un moustique. »

Je trouve compréhensible de douter parfois de son importance et de sa capacité à changer le cours des choses. Nos expériences diverses sont autant de source de doutes que tout ce qui se passe dans notre société, et dans le monde. J’ai parfois l’impression qu’on est dans un TGV sans avoir la possibilité de descendre. Tout s’accélère. Les sources d’informations et de désinformations sont multiples et le tri prends du temps.

J’ai moi-même expérimenter cela dans mon premier travail. J’enchainais les heures au travail pensant que c’était ma seule source de satisfaction. Mais il s’agissait plutôt de ma prison ou je ne décidais plus par moi-même, je subissais ces heures et la pression et le considérer comme « normal ». Jusqu’à ce que mon corps me rappelle que cela suffisait.

En effet, parfois certaines personnes, échaudées par de douloureuses expériences du passé, ont choisi la passivité comme refuge.

Qu’est-ce que la passivité ?

La passivité est un ensemble de comportements pour ne pas atteindre son objectif, personnel ou professionnel. Bien sur, ces mécanismes sont inconscients.

Le concept de comportements passifs a été élaboré dans les années 70 par Aaron et Jacqui Schiff (A. et J. Schiff, “Passivité“, Classiques AT, Editions d’AT, Vol. 2). Les Schiff définissent la passivité comme étant « la manière dont les gens ne font pas les choses ou ne les font pas efficacement ».

Elle peut prendre quatre visages.

1) L’abstention

Cela commence souvent par « ne rien faire », attendre.

J’ai moi-même expérimenter cette étape, avant d’en prendre conscience. Je me souviens que dés qu’une situation émotionnellement perturbante surgissait, j’avais ce mécanisme qui se déclencher. Je me souviens de la sensation d’épuisement et une incapacité de pensée et de réfléchir. Et ce sont ces éléments qui caractérisent ce mécanisme.

2) La suradaptation ou, comme disent les Schiff, « agir sans motivation personnelle »

Dans la suradaptation, les personnes agissent mais se plie à ce qu’elle croit être les désirs des autres. En effet, là, il s’agit de faire plaisir aux autres plutôt que de résoudre une situation donnée. Le risque, ici, est de soi en faire trop ou de totalement passé à côté du sujet. Pour ne pas en arriver à là, il faut s’attacher à définir des objectifs personnels et ou professionnels.

Même si vous ne restez pas sans rien faire, ce comportement est considéré comme passif. Et ceci, dans la mesure où vous n’agissez pas en fonction d’objectifs clairs et précis.

3) l’agitation

L’agitation ou, comme disent les Schiff, « se livrer à un comportement répétitif, non orienté vers un but ». C’est l’expression d’un malaise et pour essayer de remédier à cela, la personne s’engage dans une activité sans objet et répétitive.

L’agitation peut être être aussi une succession d’activité ou le seul but est de réprimer toutes pensées. Il y a cette notion de le « faire à tout prix » pour ne pas entrer en contacts avec les remous internes.

4) L’incapacité

L’incapacité (de l’anglais : incapacitation) ou, comme disent les Schiff, « devenir violent ou se rendre incapable ». Etape ultime qui peut aller jusqu’à l’incapacité, avec la maladie, l’épuisement, voire le passage à l’acte contre elles et les autres…. En effet, une personne peut exprimer une grande violence vers lui ou les autres dans le but de forcer son environnement à résoudre son problème à sa place.

Notez que l’abstention et l’agitation sont des attitudes qui sont souvent identifiées sous le terme de procrastination.

Clés de compréhension

La passivité est un blocage qui empêche la réalisation d’un objectif ou de soi. Comprendre que ce mécanisme existe et est en œuvre à des moments dans notre vie est essentiel pour sortir de cela. Dans mon cas, il m’a été bénéfique de le voir, et surtout de me rentre compte que cela revenait assez régulièrement et constituait un auto sabotage majeurs.

Ce blocage suit souvent l’ordre indiqué du 1 au 4.

Il est possible d’être passif face à une situation problématique ponctuelle, mais il est aussi possible que pour certaines personnes la passivité soit un mode de fonctionnement relativement permanent.

Osez être soi

Vaste programme que d’oser être soi, mais il n’y a pas 10 000 possibilités. Car une fois que la prise de conscience est faite sur la mise en œuvre de ce mécanisme, il est alors urgent de changer de comportement.

Voici quelques propositions :

– Regarde-toi autrement : Va chercher tes points forts, tes activités de prédilections, la présence de personnes qui te soutiennent réellement.

Pour moi, ce fut une étape de grand nettoyage autour de moi, mais qui s’est faite dans la douceur et très tranquillement.

– Oses dire non !

Surtout si c’est ce que tu penses, car il s’agit là de ton désir.

– Cherche ce que tu as besoin et fait de nouveau choix

Cette étape d’introspection peut prendre un certain temps en fonction de ton appétence à cet exercice, mais il est nécessaire de chercher en toi.

Ces quelques aides peuvent ne pas suffire et auquel cas quelques séances de coaching peuvent être nécessaire. A toi de décider de ce qui est juste pour toi.

Invitation pour t’entrainer

Et si maintenant on passait à l’action. Je te propose de faire un temps de respiration au calme ou si tu le sens de la cohérence cardiaque. Prends ces 5 minutes pour revenir à toi.

Ensuite, sur une feuille note tes qualités qui viendront à toi, ou encore tout ce qui te met en joie et t’anime.

A un moment ou un autre jour, songe aux 4 étapes de la passivité plus haut, et note des situations ou cela t’est arrivé. Cela aura pour but de t’entrainer à les repérer et à les voir les prochaines fois.

Le titre de cet article est « Passivité : mon ami ?», car, si tu te reconnais là-dedans, alors cela te permet de te découvrir et d’aller chercher qui tu es réellement et exprimer ce qui tu es. Dans ce cas, c’est un ami

Je t’encourage à lire aussi l’article sur les croyances limitantes et je te donne rendez-vous à la semaine prochaine, pour un prochain article.